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Vincent Lefaix
| 2011 |
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"Je suis Jerry Lewis qui mime Josh Smith en attendant Godot."
Je pars d’un constat : c’est être dans une situation embarrassante que d’être peintre aujourd’hui.
Le terme peinture est douteux, il peine à qualifier son objet. Il définit une pratique tout au plus, une pratique que l’on remarque très ouverte. Je me considère comme un peintre bien que ma pratique soit transversale. Elle née de la remise en cause de l’activité du peintre elle-même. D’où la question : comment continuer à peindre ? Je décide alors de ne pas me spécialiser et de vivre des expériences picturales différentes. Il s’agit de créer une mise à distance avec l’objet peinture et de reconsidérer sa fonction et sa place dans le processus de création. En d’autres termes, ce n’est plus seulement l’objet peinture qui est repensé mais toute l’activité.
VL
"Je suis Bouvard, tu es Pécuchet ou l’inverse."
Par une chaude journée d’été, à Paris, deux hommes, HANFF et LEFAIX, se rencontrent et font connaissance. Ils découvrent que, non seulement ils exercent le même métier (PEINTRE), mais qu’en plus ils ont les mêmes centres d’intérêts. S’ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne. Un héritage fort opportun va leur permettre de changer de vie. Ils reprennent une ferme EN SEINE MARITIME, non loin de ROUEN et se lancent dans LA POÉSIE, LA PYROTECHNIE, LA DANSE, LA PAROLE, LA MODE. Leur incapacité à comprendre va n’engendrer que des désastres.
Depuis octobre 2010, je mène un projet en collaboration avec Thomas Hanff, qui a pour but de repenser notre production individuelle de manière collective.
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