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Jules Lagrange
| 2015 |
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A la surface, il y a les images et les sons. Ceux-ci respectent le code. Les amours sont probables, les costumes sont cohérents, adaptés aux corps. Les héros que je crée ou que j’emprunte ont les atouts habituels. L’atmosphère est séduisante, prête à être aimée. Cependant le code demeure inactif, car vidé de son sens premier. En effet, les forces qui régissent mes films et mes installations sont différentes. Ils ne répondent ni aux désirs conformistes du public, ni aux intérêts commerciaux.
Ce qui m’intéresse, que ce soit en bande avec PFC Squad ou seul, c’est de faire tomber le voile fantasmagorique qui entourent les images industrielles afin de révéler l’aridité d’un monde complexe. De faire acte de résistance en présentant l’effervescence intérieure à laquelle est soumise une génération toute entière. Une effervescence pleine de cette mélancolie trouble due à l’attente de cet éclat qui nous conduira tous à la libération.
« Le jour où l’œil du cinema se réveillera, le monde prendra feu. »
Luis Bunuel |
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