Le travail s’articule autour du corps dans ses rapports avec l’imaginaire biologique. Ici, la définition du corps n’est plus définitive. Interrogations protéiformes, les objets (sculptures) se situent entre enveloppe et pénétration, organismes ouverts où l’on perd l’intérieur et l’extérieur.
Dans les parages simultanés de l’univers biologique, médical, autant que dans celui du jeu et de l’enfance, une étrange connexion s’établit prêtant à l’objet un pouvoir dangereusement fascinant.
Conçus comme des stimulateurs pour l’imaginaire, des embrayeurs à fantasmes, ils prennent le spectateur au piège de ses perceptions, incitant à l’expérience tactile tout en laissant imaginer des possibilités fonctionnelles illimitées.